Un soir de mai, les écrans s’allument dans un appartement de Beyrouth tandis que l’intrigue d’une mini-série libanaise capte déjà un public avide de suspense et d’émotions brutes. « Faussaires », fraîchement débarquée sur Netflix, ne fait pas que divertir : elle révèle le poids des secrets familiaux et des mains sales dans un Liban aux tensions palpables. Un cocktail explosif qui lui vaut d’atteindre la septième place du top 10 des séries sur la plateforme mondiale, bousculant les codes du drame et de la télévision arabe.
Une production libanaise au cœur d’un drame haletant sur Netflix
Dans le large univers des séries sur Netflix, trouver le bijou qui nous accroche le temps d’une soirée relève souvent du défi. Pourtant, « Faussaires » relève ce pari avec brio, une mini-série riche de six épisodes où se mêlent drame familial et suspense intense. C’est dans ce creuset que s’élabore une histoire profondément humaine, portée par des acteurs libanais talentueux dont Daniella Rahme et Mohammed Al-Ahmad.
L’intrigue s’articule autour d’Adam, un homme partagé entre sa famille et son passé, plongé dans l’univers clandestin de la contrefaçon de billets. La maladie grave de sa fille, dont les soins dépassent l’entendement financier, le pousse à replonger dans une vie dangereuse et secrète. Sa collaboration avec Yulia, son ex-compagne et complice dans le business illégal, cristallise la tension et les conflits qui animent cette série dramatique.
- Une immersion rare dans la culture arabe contemporaine via un prisme singulier.
- Un regard sans fard sur les difficultés économiques et sociales au Liban.
- Un suspense rythmé où le quotidien familial croise le monde interlope.
Cette série confirme que les productions libanaises trouvent leur place dans l’arène internationale, reflétant à la fois un contexte historique et une vitalité créative rarement exposée à cette échelle.

Les acteurs libanais, véritables piliers de cette mini-série à succès
Ce n’est pas un secret : le succès d’une série repose autant sur son scénario que sur ses interprètes. « Faussaires » bénéficie d’un casting 5 étoiles, porté notamment par Daniella Rahme et Mohammed Al-Ahmad. La force de la série tient dans cette alchimie palpable, grâce à laquelle les acteurs libanais incarnent des personnages complexes, loin des archétypes habituels.
Daniella Rahme prête ses traits à Yulia, une femme au fort tempérament, tiraillée entre ses choix passés et les nécessités du présent. Mohammed Al-Ahmad, incarnant Adam, est le reflet d’un héros vulnérable, un père prêt à tout pour sa famille, malgré les conséquences. Leur duo dévoile une dynamique électrique qui ravive des blessures anciennes tout en forgeant un suspense palpable.
- Approche nuancée des personnages, refusant la caricature.
- Interprétations sensibles, entrant dans la profondeur psychologique des protagonistes.
- Un éclairage sur la richesse du cinéma arabe contemporaine.
Sans ces choix d’interprètes, difficiles d’imaginer que la mini-série libanaise séduise un public au-delà des frontières régionales, défiant les stéréotypes sur les acteurs de la région.
Une sortie marquante qui fait rayonner la culture arabe sur le streaming mondial
Le 15 mai dernier, « Faussaires » a fait son entrée fracassante sur Netflix. Ce lancement a permis d’immortaliser la puissance de la télévision libanaise et le savoir-faire local en matière de production de contenus de grande qualité. Dans un univers saturé, peu de séries parviennent à se hisser au sommet en aussi peu de temps, ce qui souligne le caractère exceptionnel de cette mini-série.
- Une production libanaise reconnue à l’échelle internationale.
- Une ouverture nouvelle pour des terrains narratifs peu explorés, telle la contrefaçon monétaire.
- Une vitrine pour la culture arabe sur un média mondial.
Suspense et drame : le cocktail gagnant de « Faussaires »
Au cœur de cette intrigue, le suspense joue un rôle moteur, captivant le spectateur de bout en bout. Le défi de rendre une réalité aussi sordide que la contrefaçon financière attrayante pour un large public est relevé avec une grande maîtrise narrative. Chaque épisode dévoile des rebondissements maîtrisés qui maintiennent le spectateur dans un état de tension constante.
Le drame familial, omniprésent, fait vibrer une corde sensible. Le spectateur est invité à comprendre les motivations d’Adam, tout en étant témoins de la complexité de ses relations avec Yulia. Ces éléments donnent à la série une densité émotionnelle rare dans les productions libanaises récentes.
- Une exploration réaliste des choix moraux face à l’adversité économique.
- Une tension narrative montée en crescendo jusqu’à l’épisode final.
- Une approche humaniste du drame personnel contre fond de criminalité.
Ce mariage du suspense et du drame familial assure à « Faussaires » une place durable dans le paysage des séries libanaises à ne pas manquer.

Un parallèle incontournable avec La Casa de Papel
Sa ressemblance avec le phénomène espagnol « La Casa de Papel » ne doit rien au hasard. Tout comme cette dernière, « Faussaires » explore les mécanismes d’un monde criminel, ici centré sur la fabrication de faux billets, révélant ainsi la facette sous-jacente de la société.
- Focus sur un crime organisé intimiste mais puissant.
- Un seul personnage principal contre un groupe dans le modèle espagnol.
- Une atmosphère tendue et des scènes dynamiques qui rythment chaque épisode.
Cette comparaison souligne le passage symbolique d’une production libanaise dans un registre narratif global, capable de rivaliser avec les gros calibres du streaming international.
Netflix, un écrin mondial pour les productions libanaises
Netflix s’impose aujourd’hui comme la porte d’entrée incontournable pour les séries venues de territoires peu explorés. Le succès de « Faussaires » confirme l’engouement pour les séries libanaises qui s’affranchissent des clichés et osent plonger dans des univers riches, complexes et parfois dérangeants.
La plateforme offre une visibilité internationale, mais également une démocratisation des contenus, permettant à des voix autrefois marginalisées de trouver leur public. C’est une nouvelle ère où la culture arabe devient une composante majeure du streaming mondial.
- Une diversification des contenus proposés pour séduire des publics variés.
- Un tremplin pour des talents locaux vers des carrières internationales.
- Une incitation à traiter de thématiques jusqu’alors peu visibles dans les médias grand public.
Cette dynamique ne cesse de croître en 2025, avec une attention renouvelée à la diversité et à l’inclusion dans le paysage télévisuel mondial.
Comment la série aborde les tabous liés à la société libanaise ?
« Faussaires » pose un regard cru sur des sujets longtemps tus dans la société libanaise. La contrefaçon monétaire devient ici un prétexte à décrypter des enjeux sociaux et économiques épineux : précarité, survie, dilemmes moraux. Plutôt que d’offrir un simple divertissement, la série met en lumière les fractures d’une population déchirée.
Cette approche sans filtre séduit par son authenticité et ouvre la porte à une réflexion nécessaire sur les conditions réelles des habitants de cette région. En utilisant le suspense, la série tire parti d’une forme populaire pour déjouer les tabous.
- Discussion sur les conséquences économiques de la crise au Liban.
- Exploration des tensions familiales sous la pression du désespoir.
- Représentation réaliste et sans embellissement de la criminalité locale.
Au-delà de la fiction, « Faussaires » devient un miroir des contradictions et des combats d’une classe moyenne obligée de naviguer entre moralité et survie.
La série comme vecteur d’une nouvelle vague de séries arabes à suivre
Si le Liban est un creuset culturel, sa scène télévisuelle s’ouvre depuis peu aux influences mondiales tout en affirmant sa singularité. « Faussaires » fait partie de cette nouvelle génération de séries où drame, suspense et enjeux sociétaux convergent.
Cette mini-série marque un tournant pour les œuvres arabes qui osent franchir les frontières, que ce soit géographiques ou narratives. La qualité de la production, la force du récit et la pertinence des thématiques en font un modèle pour les futures créations du monde arabe sur Netflix et autres plateformes.
- Mise en avant de talents locaux dans des productions internationales.
- Multiplication des séries abordant des thèmes audacieux et universels.
- Réaffirmation d’un style narratif ancré dans la culture et le vécu arabes.

Quelles séries libanaises suivre après « Faussaires » sur Netflix ?
Si « Faussaires » a su captiver, elle n’est pas la seule production libanaise à émerger sur Netflix. Le paysage des séries libanaises s’enrichit, offrant une diversité qui séduit une audience toujours plus large. De nombreuses œuvres abordent des thèmes variés, allant du social au politique, avec un regard souvent engagé et critique.
Pour prolonger l’expérience et découvrir la richesse de ce courant télévisuel, voici quelques recommandations de séries libanaises à ne pas manquer :
- « Bakkeer » : une plongée dans des sujets tabous fortement ancrés dans la culture locale.
- « Franklin » : un thriller haletant avec Daniella Rahme, qui mêle suspens et drame politique.
- « Faussaires » elle-même, pour un second visionnage et saisir toutes ses nuances.
Se tenir au courant de ces tops 10 séries régionaux sur Netflix permet d’anticiper les prochains succès du streaming et d’apprécier la créativité libanaise dans toute sa dimension.
FAQ – Tout savoir sur la série libanaise « Faussaires » sur Netflix
- Quel est le thème principal de « Faussaires » ?
La série explore la contrefaçon monétaire à travers le prisme du drame familial et des enjeux économiques au Liban. - Combien d’épisodes compte la mini-série ?
Elle est composée de six épisodes intenses, parfaits pour une soirée binge-watching. - Qui sont les acteurs principaux ?
Daniella Rahme et Mohammed Al-Ahmad portent cette création avec force et profondeur. - Pourquoi cette série est-elle si populaire ?
Son mélange efficace de suspense et de drame émotionnel, ainsi que son ancrage dans la culture arabe, la distinguent dans le catalogue Netflix. - Existe-t-il d’autres séries libanaises similaires ?
Oui, comme « Bakkeer » et « Franklin », qui explorent également des sujets sociaux et policiers dans un cadre libanais.