La réalisatrice Justine Triet lève le voile sur la culpabilité de l’héroïne d' »Anatomie d’une chute » dans la mort de son époux

Celine
28 Min Read

Impossible d’y échapper : Anatomie d’une chute s’est imposé comme le film événement du cinéma français ces dernières années, secouant la critique par son audace, son suspense et la justesse de son écriture. Son héroïne, aussi fascinante que déroutante, cristallise la question qui hante tous les spectateurs – et avouons-le, encore plus les spectatrices : est-elle coupable de la mort de son époux ou simple victime d’un système judiciaire qui kiffe disséquer la vie des femmes ? La réalisatrice Justine Triet adore brouiller les pistes, titillant la frontière entre culpabilité, vérité et charge mentale. Trompe-l’œil magistral, récit féministe de la suspicion, ce drame palmé sort les squelettes conjugaux des placards, balançant les non-dits avec la même précision qu’un détective privé révisant ses épisodes de « Sex and the City ». Plongée dans le making-of d’un séisme cinématographique où la culpabilité, comme la tarte au sucre de Cyril Lignac, a plusieurs couches bien crémeuses à décortiquer.

Sommaire
« Anatomie d’une chute » : Le drame qui dynamite les codes, ou comment Justine Triet réinvente le film de procèsLa narration engagée de Justine Triet : entre tension et féminisme punchyJustine Triet : Le regard subversif et assumé d’une réalisatrice au sommet du cinéma françaisDes influences assumées, une héroïne jamais figéeDécrypter la culpabilité au féminin : tabous, préjugés et secrets de polichinelle dans Anatomie d’une ChuteQuand la narration explose la zone grise…Entre fiction et réalisme judiciaire : Anatomie d’une chute ou l’art d’enquiquiner le parquetLe procès : miroir déformant de la société… et de nos fantasmesCulpabilité, charge mentale et non-dits : pourquoi l’héroïne de Justine Triet nous obsède encoreLe couple dans l’œil du cyclone : anatomie d’un « pain quotidien » explosifLa narration : arme massive pour explorer la complexité du féminin dans le drame judiciaireQuand le cinéma devient le miroir d’une société en pleine mutationAnatomie d’une Chute, cartographie d’un succès : Entre récompenses, débats et impact sociétalÉchos médiatiques et mode d’emploi pour survivre au buzz « Anatomie d’une chute »De la salle obscure au canapé : Pourquoi Anatomie d’une Chute s’imprime dans la rétine féminine (et féministe)L’après-Triet : ce que la vague « Anatomie » inspire à la pop culture (et à nos vies)FAQ : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Anatomie d’une chute et Justine Triet

« Anatomie d’une chute » : Le drame qui dynamite les codes, ou comment Justine Triet réinvente le film de procès

Faisons le point : en août 2023 sortait un film qui n’a rien d’une simple balade en montagne. Anatomie d’une chute, c’est un concentré de suspens psychologique sauce hexagonale, qui intrigue autant qu’il dérange. Dès l’ouverture, le spectateur est plongé au cœur de l’isolement d’une famille, avec Sandra (interprétée par la troublante Sandra Hüller), Samuel son défunt mari, et leur fils Daniel, malvoyant mais lucide comme personne.

Justine Triet ne se contente pas de filmer une histoire de meurtre. Elle met le feu aux étiquettes genrées du genre policier, convoquant la vie intime, la culpabilité conjugale et la déshumanisation du tribunal. Il ne s’agit plus de poser la question : « Est-ce qu’elle l’a fait ? » mais bien « Pourquoi la société veut absolument qu’elle l’ait fait ? ». On demande le dossier psychologique du couple, SVP !

  • 🎬 Un huis clos sous haute tension : la maison devient le témoin muet d’années de friction conjugale, de non-dits et d’ambitions contrariées.
  • 🚪 Déranger, mais avec style : chaque scène joue d’ironie froide et d’humour noir, rendant les dialogues aussi percutants qu’un encas Kinder dégusté devant « Faites entrer l’accusé » (d’ailleurs, Kinder, c’est la vie).
  • 🎥 Documentaire ou fiction ? : Triet collabore avec le pénaliste Vincent Courcelle-Labrousse pour un réalisme bluffant, tout en revendiquant la part de pure invention.

On pense à toutes les héroïnes qui doivent prouver leur innocence ET leur bonne foi – coucou à la pression d’être la « femme parfaite », version anxiolytique. Pour la réalisatrice, il s’agissait aussi de montrer jusqu’où le privé peut être disséqué par la justice, particulièrement quand une femme moderne n’entre dans aucune case.

Cette ambition narrative n’a rien d’anodin. D’ailleurs, Vanity Fair en fait une masterclass, décortiquant la révolution formelle d’un film à la croisée des genres, thème qui envoie valser tous les clichés sur le « drame français ». Résultat ? On réinvente le film de procès à la sauce 2025, et c’est ultra jouissif.

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La narration engagée de Justine Triet : entre tension et féminisme punchy

Ce qui frappe, c’est la façon dont Justine Triet construit sa narration. Pas de manichéisme, pas de surenchère à l’américaine — on sent le vécu, la faille, la nuance. L’héroïne est tout sauf « sympa » : elle affirme, elle doute, elle plie sans jamais casser.

  • 🔥 Un récit sans issue facile : La réalisatrice désamorce chaque attente, jouant avec les nerfs autant qu’avec les injonctions sociales.
  • 🌪 Empowerment différé : L’héroïne s’impose sans cape ni talons hauts, assumant son « imperfection » jusqu’au bout (et franchement, c’est un soulagement !).
  • 🛡 Zéro tabou : Les scènes de procès deviennent un terrain de jeu pour briser les clichés sur la figure féminine castratrice et ses mille interprétations (plus ou moins foireuses) par les médias.

Bref, Anatomie d’une chute, c’est le film qui fait bouger les lignes tout en bousculant nos convictions. Prêtes à explorer ce qui se passe vraiment derrière les portes closes du cinéma français ?

Justine Triet : Le regard subversif et assumé d’une réalisatrice au sommet du cinéma français

Impossible d’évoquer la culpabilité dans Anatomie d’une chute sans s’attarder sur l’esprit frondeur de sa réalisatrice. Justine Triet, c’est LE grand nom qui secoue le 7ème art de l’ère post-MeToo. Palme d’or à Cannes, multi-récompenses internationales et, plus rare encore, une manière de raconter la complexité du féminin sans faire dans la dentelle ni l’édulcoré.

Car, au fond, Justine n’a jamais aspiré à plaire – et c’est bien pour ça qu’on l’adore (et qu’on veut toutes partager à nos meilleures potes ses punchlines dans le groupe WhatsApp). Entre interviews sarcastiques et prises de parole publiques décapantes, elle sait titiller le système patriarcal du cinéma autant que les traditions du drame judiciaire.

  • 👑 Figure de proue féministe : Troisième femme couronnée à Cannes, après Jane Campion et Julia Ducournau, Triet prouve qu’être une « badass » derrière la caméra n’est pas qu’un effet de mode.
  • 📣 Engagement zéro filtre : De sa révélation farceuse sur le coupable du film jusqu’à ses interventions oscarisées, elle cultive le mystère et la liberté de ton.
  • 🥇 Récompenses qui claquent : Au compteur depuis 2023, rien que six César, deux Golden Globes, un Bafta et le graal suprême : l’Oscar du meilleur scénario.

La vraie question, c’est : comment une telle artiste arrive-t-elle à injecter autant de cran et de subtilité dans un récit de femme accusée d’avoir tué son mari ?
Un début de réponse ? Son intérêt pour les histoires qui mettent à mal la morale, les archétypes et les injonctions. Plus besoin d’attendre les révélations dans dix ans (on en reparle !), la cinéaste encourage déjà la sororité.

Évidemment, elle ne s’inspirait pas d’un fait divers mais d’une envie furieuse de faire « vivre des héroïnes en enfer », comme elle le confiait à 20 Minutes. Et si on réinventait ensemble les modèles de la puissance au féminin ?

découvrez les nuances et les implications de la culpabilité dans notre exploration approfondie. plongez dans les émotions, les causes et les conséquences de ce sentiment complexe, et apprenez comment le gérer au quotidien.

Des influences assumées, une héroïne jamais figée

L’une des forces de Triet, c’est de ne jamais présenter ses personnages sous une seule couleur. L’héroïne navigue entre audace, fragilité, ironie et doute – un savant mélange qui donne au drame judiciaire des airs de thriller existentiel mais aussi, faut-il l’avouer, un petit goût de vinaigre doux qui fait grimacer (et réfléchir).

  • 🎭 Inspirations croisées : Entre littérature anglo-saxonne et films de procès frenchies, la réalisatrice mixe les références sans s’interdire l’irrévérence.
  • 🤔 Subversion des attentes : Sandra n’est ni monstre ni martyr, elle est fondamentalement humaine, imparfaite, agacée par les rôles de la « bonne épouse ».
  • 💁‍♀️ Modèle pour les femmes ? : Peut-on s’identifier à une femme dont on n’a pas toutes les clés ? Absolument, et c’est tout le sel du film.

Ici, la charge mentale rime avec charge émotionnelle, et c’est toute la narration qui en sort grandie. Un bel uppercut à la bien-pensance, façon Triet 2025 !

Décrypter la culpabilité au féminin : tabous, préjugés et secrets de polichinelle dans Anatomie d’une Chute

On la connaît la rengaine : face au tribunal, le féminin doit (toujours) s’expliquer, se justifier, prouver qu’il n’est ni trop ni pas assez. Dans Anatomie d’une chute, la culpabilité explose tous les compteurs, révélant l’obsession de la société à vouloir comprendre – ou condamner – la femme à l’aune de son intimité.

  • ⚖️ Déconstruction des stéréotypes : Au tribunal, Sandra n’est pas seulement accusée de meurtre mais aussi d’imperfection conjugale, de « n’être pas assez douce » ou « trop indépendante ».
  • 🕵️‍♀️ La vie privée sur la sellette : Les détails de sa vie de couple sont disséqués à coups de questions intrusives, façon « Enquête exclusive » sous amphétamines.
  • 💔 Culpabilité systémique ? : Le film tord le cou à l’idée de la mère/femme parfaite, mettant en lumière les jugements à double tranchant (coucou la charge mentale !).

L’enjeu est simple : montrer que la société adore faire porter le chapeau aux femmes, qu’il s’agisse d’un accident… ou d’un divorce foireux. D’ailleurs, Justine Triet se plaît à entretenir le doute, questionnant ce besoin quasi viscéral de verdict. Un détail qui fait toute la force du scénario.

Pour aller plus loin sur ces enjeux de rapport à soi et à la société, checkez cet article sur la tyrannie du perfectionnisme : ça peut piquer, mais ça fait un bien fou quand on s’en libère.

découvrez comment la culpabilité influence nos comportements et nos émotions. apprenez à gérer ce sentiment complexe et à libérer votre esprit pour un bien-être optimal.

Quand la narration explose la zone grise…

Dans ce drame, la narration s’amuse des zones d’ombre. Le spectateur devient co-détective, doutant, recommençant sans cesse son propre procès. On apprend autant sur Sandra que sur nos propres jugements de valeur, hashtag #TeamEmpathieOuTeamSoupçon.

  • 👁 Jeux de miroir : Chaque personnage offre sa version, la frontière entre honnêteté et manipulation se brouille jusqu’à l’absurde.
  • 🎲 Ambiguïté narrative : Impossible de trancher, et c’est là le génie du film – il ne délivre aucune morale prémâchée.
  • 🔥 Catharsis féminine : Tout le long, Sandra incarne la possibilité d’être reconnue sans être aimée, comprise sans être jugée.

Voilà pourquoi Anatomie d’une chute fascine autant qu’il fout le zbeul dans nos certitudes. C’est une leçon de subversion et d’humanité qui fait du bien à la pop culture française, et qui continue à buzzer même deux ans après sa sortie.

Entre fiction et réalisme judiciaire : Anatomie d’une chute ou l’art d’enquiquiner le parquet

Vous pensiez que les films de procès français, c’était du formaté ? Loupé ! Anatomie d’une chute joue la carte du réalisme, mais sans s’interdire les digressions dramaturgiques – bref, la recette du succès façon Triet.

Avec l’aide précieuse de l’avocat Vincent Courcelle-Labrousse, le film évite le piège du copié-collé à l’américaine. Ici, le procès c’est pas « Law & Order », c’est bien plus épineux, plus intime, plus… French touch. On dézingue les automatismes du drame, on réinvente la justice à l’écran !

  • 👩‍⚖️ Crédibilité turbo : Dialogues, attitudes, rebondissements – tout respire la justice à la française, même dans ses approximations les plus humaines.
  • 🙅‍♀️ Non, ce n’est pas inspiré d’un fait réel ! : L’intrigue est inventée de A à Z, et le tribunal devient un théâtre d’émancipation et de tragédie.
  • 🔎 Détails qui tuent : Le moindre geste de la défense, la tension des témoins : tout ramène à une question essentielle, celle du droit d’être entendue… sans devoir TOUT confesser (coucou, charge mentale encore !).

D’ailleurs, si le sujet de la disséction de l’intimité vous hype, foncez lire cet article sur le travail de Triet ou encore la passionnante analyse du Rayon Vert.

Ce qui est fou, c’est que même sans référence à une affaire connue, le film résonne avec les affaires ultra-médiatisées du moment, où chaque détail devient une preuve ou une arme pour/bientre/contre chaque femme accusée.

Le procès : miroir déformant de la société… et de nos fantasmes

Le tribunal, c’est LA scène où la société se regarde dans le miroir. Le film met le doigt là où ça fait mal : comment la justice pénale adore « psychanalyser » la femme, révélant nos plus beaux paradoxes.

  • 🧑‍⚖️ Impartialité ? : Le jury, tout humain qu’il soit, ne juge pas seulement les faits mais aussi la façon dont la femme « tient » face à l’accusation.
  • 🤷‍♀️ Le fantasme de la coupable : Plus la femme paraît libre, indépendante, plus le soupçon s’épaissit. Merci les doubles standards !
  • 💡 Mise en abîme : Le drame de Triet refile la patate chaude au public, qui doit aussi interroger ses propres certitudes.

Le procès dans Anatomie d’une chute, c’est tout sauf Barbant FM – c’est un ring où se tabassent la morale, le genre, la vérité et la culpabilité. Vous reprendrez bien un peu de subversion ?

Culpabilité, charge mentale et non-dits : pourquoi l’héroïne de Justine Triet nous obsède encore

Qui peut dire de manière certaine si Sandra est coupable ? Personne (en dehors de Justine Triet et franchement, on la soupçonne d’aimer faire durer le plaisir !). Ce suspense, c’est du high level pour questionner la société et ses obsessions.

La culpabilité de l’héroïne, c’est aussi celle qu’on connaît toutes : celle d’être absente, trop présente, pas assez maternante ou trop ambitieuse. La question n’est pas « a-t-elle tué son mari » mais « doit-elle répondre à toutes les attentes ? ».

  • 🧠 L’héroïne face à ses contradictions : Sandra éclate tous les paradigmes – potentielle bourreau ou victime ? Peut-être les deux… ou ni l’un ni l’autre.
  • 😘 Empathie ou rejet ? : Les spectateurs oscillent entre fascination, rejet, compassion. Le film active notre juge intérieur.
  • 😈 La coupe est pleine : Finalement, Sandra montre que la « femme parfaite » n’est qu’une fiction toxique, bonne à jeter aux orties.

Cette ambiguïté a fait naître un débat mondial. Comme l’expliquait Triet – et spoilée aux Golden Globes – chacun y va de son commentaire. En France, on la pense innocente ; aux USA, coupable ; en Espagne, les hommes la trouvent détestable (on vous voit les machos).

Si la charge mentale vous torture aussi, hop : quelques conseils pour s’en libérer ou encore l’astuce de Sophie Marceau pour paraître dix ans plus jeune (spoiler : ce n’est pas une crème !).

découvrez les différentes facettes de la culpabilité, ses origines psychologiques et son impact sur nos émotions et nos comportements. plongez dans une exploration profonde de ce sentiment complexe et apprenez à le gérer pour une vie plus sereine.

Le couple dans l’œil du cyclone : anatomie d’un « pain quotidien » explosif

Ce procès, c’est surtout l’autopsie d’un couple lambda qui aurait pu être celui de votre voisine, ou le vôtre après une nuit sans sommeil. Tout y passe : ambitions, frustrations, rêves inavoués, jalousie… « Tu l’aimes, tu le tues », version bouquins de développement perso’ et verres de rosé.

  • 🔪 Le poids du passé : Les erreurs ne s’effacent pas, elles s’empilent jusqu’au crash.
  • 🥲 Charge émotionnelle : On aurait envie de donner un câlin à tout le monde – sauf à ceux qui jugent trop vite !
  • 🗣 Le non-dit : Il est partout, collé aux dialogues, planqué dans les décors, tapi dans les regards.

En vrai, c’est un peu « Big Little Lies », version Savoie. Et côté punchlines, c’est la claque assurée.

La narration : arme massive pour explorer la complexité du féminin dans le drame judiciaire

La narration du film, c’est la masterclass absolue. Justine Triet et son co-scénariste Arthur Harari font de chaque scène une question ouverte, un puzzle à reconstituer sans la boîte. Ici, chaque mot pèse son poids — et chaque silence encore plus.

  • Un puzzle narratif minutieux : On ne sait jamais qui manipule qui. Même l’enfant, Daniel, malvoyant mais visionnaire, devient clé de voûte du récit.
  • 📚 Dialogues taillés à la serpe : Sexe, amour, ambition, dépression : rien n’est épargné à la fiction.
  • 🎢 Une tension permanente : Comme une montagne russe émotionnelle, la narration balance entre empathie et suspicion.

D’ailleurs, pour prolonger ce questionnement sur les relations, la manipulation et le pardon, voici une ressource sur les non-dits dans le couple trahi — car chaque couple a ses abysses…

Le tour de force du film, c’est de ne jamais sacrifier la complexité à la facilité : on est loin du feel good movie du dimanche aprem. Et c’est tant mieux !

Pour en savoir encore plus sur le percutant procédé narratif de Triet et la richesse du film, checkez l’analyse du Monde.

Quand le cinéma devient le miroir d’une société en pleine mutation

Ce n’est pas un hasard si les spectateurs du monde entier s’emballent. Le film fait remonter un vieux débat : qu’est-ce qu’une bonne narration aujourd’hui ?
Toujours plus inclusive et plus complexe, la fiction reflète les évolutions de la société – et ses contradictions, aussi.

  • 🧚‍♀️ Place à la nuance : Exit le noir ou blanc, bienvenue dans la zone grise assumée, fleurant bon la prise de risque narrative.
  • Identifications plurielles : Chacune peut trouver une part de soi dans Sandra, dans ses failles autant que dans son courage.
  • 👯‍♀️ Sororité en arrière-plan : Le regard que les femmes portent sur l’héroïne en dit long sur leurs propres combats et leurs attentes (parfois contradictoires… comme notre rapport au fromage fondant).

Voilà ce qui rend Anatomie d’une chute unique : une narration qui ose TOUT, pour que le spectateur continue d’y penser longtemps après la fin. Prêtes à saisir la suite ?

Anatomie d’une Chute, cartographie d’un succès : Entre récompenses, débats et impact sociétal

Parlons chiffres et reconnaissance. Anatomie d’une chute n’a pas seulement séduit les cinéphiles exigeant(e)s, il a aussi fait pleuvoir les récompenses : Palme d’or, six César, deux Golden Globes, un Bafta et, cerise sur le gâteau, l’Oscar du meilleur scénario. Bref, l’orgasme collectif du cinéma français !

  • 🏆 Palmarès impressionnant
  • 📢 Débats partout : Médias, réseaux sociaux, barbecues, apéros entre nanas – la culpabilité de l’héroïne fait jazzer partout.
  • 🌍 Séisme international : Chaque pays a son interprétation, preuve que le film résonne aussi bien à Paris qu’à Brooklyn ou Barcelone.

La culture internationale s’en est emparée, à la façon d’un combat de catch argumentatif : aux États-Unis, on la croit coupable ; en France, elle est innocentée ; en Espagne, certains journalistes la trouvent insupportable. Un formidable thermomètre du sexisme ordinaire et un miroir grossissant du rapport au féminin, version drama queen.

À ce propos, saviez-vous que la gentillesse excessive peut aussi être un vilain défaut selon votre culture ? Pour le fun, testez vos boussoles intérieures avec ce petit quiz WTF.

Exploration ultra-documentée et impact sociétal XXL, voilà qui transforme ce drame en sujet d’étude pour toutes celles qui veulent comprendre la narration contemporaine et la puissance de la représentation féminine à l’écran.

https://www.youtube.com/watch?v=aVcrIhpi_I4

Échos médiatiques et mode d’emploi pour survivre au buzz « Anatomie d’une chute »

Difficile de ne pas recevoir une claque en voyant la force de frappe médiatique du film. On retrouve un peu partout sur le web des analyses, des memes, des threads interminables sur Twitter où les hashtags #CoupableOuNon et #JustineTriet déchaînent les passions.

  • 📲 Live-tweets sur le procès
  • 🎙️ Podcasts féministes qui décortiquent scène par scène l’emprise de la justice patriarcale
  • 📝 Articles et blogs (même sur la pensée positive !)

Pour continuer à surfer sur le buzz, piochez sans modération dans le Wikipedia du film ou plongez dans l’analyse détaillée d’Allociné.

On se demande toutes : qu’est-ce qui fait qu’un film déclenche une telle marée de débats et de reconnaissance ? Peut-être, tout simplement, la nécessité de repenser nos récits et notre vision du monde, au féminin, version décomplexée et inspirante.

De la salle obscure au canapé : Pourquoi Anatomie d’une Chute s’imprime dans la rétine féminine (et féministe)

Bon, soyons honnête : en 2025, voir un film XXL sur la culpabilité, l’intimité et la tension conjugale, c’est un peu comme trouver le mascara parfait pour vos cils (vous captez ?). Tous les espoirs y sont, mais rien n’est offert sur un plateau.

Le film de Justine Triet s’inscrit dans une nouvelle vague de récits du réel, polémiques et vulnérables, qui parlent à toutes les générations de femmes. On se reconnaît, on s’énerve, on rit jaune et (parfois) on pleure… un peu plus que dans Sex and the City (nostalgie inside).

  • 💬 Conversations de groupe : Il n’y a pas une soirée entre copines où le film n’a pas généré de vrais débats (dans le respect des chips et du rosé, ça va de soi !).
  • 🤝 Sororité active : Les prises de position de l’héroïne deviennent exemple, inspiration, parfois repoussoir (et c’est ok, on a le droit d’hésiter !).
  • 📺 Replay, réflexion, re-visionnage : Comme un bon guilty pleasure, chaque scène interpelle, même vue dix fois.

C’est pour cela que Anatomie d’une chute s’impose dans vos conversations, dans les podcasts les plus écoutés et dans tous les groupes WhatsApp féministes du moment.

Envie de réviser vos classiques du twist final qui laisse bouche bée ? On vous propose ce guide Netflix 100% choc.

L’après-Triet : ce que la vague « Anatomie » inspire à la pop culture (et à nos vies)

Au-delà du drame judiciaire, c’est toute une génération qui se sent représentée, y compris dans ses contradictions, sa charge mentale et sa capacité à dire « Non » en 2025 (stratégie gagnante à adopter).

  • 🗣️ Prise de parole décomplexée : Plus aucune peur d’aborder les sujets sensibles et de revendiquer le droit à l’imperfection.
  • 💪 Empowerment à tous les étages : Les failles deviennent force, la vulnérabilité, un outil de résistance.
  • 🎉 Célébration du flou : Eh oui, parfois ne pas avoir la réponse, c’est la vraie victoire.

À vous de jouer, maintenant : et si vous racontiez aussi votre propre « anatomie d’une chute » – version crush foireux, burnout ou réussite inattendue ?

FAQ : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Anatomie d’une chute et Justine Triet

  • Le film « Anatomie d’une chute » est-il inspiré d’une histoire vraie ?

    Non, tout est totalement inventé ! La réalisatrice Justine Triet l’a souvent précisé. Elle et son équipe ont bossé avec un avocat pour ancrer le récit dans la justice française, sans recopier un fait divers.

  • Justine Triet a-t-elle révélé si l’héroïne était coupable de la mort de son époux ?

    Pas vraiment ! Elle a déclaré en interview qu’elle le dira « dans dix ans ». Le doute et la zone grise, c’est tout l’art du film.

  • Pourquoi le film provoque-t-il autant de débats à l’international ?

    Parce que chacun.y voit midi à sa porte : la France penche pour l’innocence, les États-Unis pour la culpabilité, et en Espagne, les hommes la trouvent détestable. Gros révélateur de nos biais culturels !

  • Où puis-je trouver des analyses et critiques du film ?

    Sur des blogs féminins, ou chez Allociné, Vanity Fair, Féministes Plurielles et plus encore.

  • Quels autres films ou séries féministes explorer après « Anatomie d’une chute » ?

    Pensez à cette liste Netflix et à des classiques du female gaze comme « Big Little Lies » ou « I May Destroy You ».

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